Dernier jour en Slovénie

Après un lever tardif, il ne restait que quelques heures avant le départ pour l'aéroport. J'en ai profité pour flâner au marché aux puces le long du canal. C'était sympatique de voir l'animation et l'intérêt des gens pour des choses aussi diverses. En plus, la plupart des magasins sont fermés le dimanche, ce qui attire plus de monde au marché.

Ensuite, une petite marche de santé jusqu'aux pieds du château, une montée de 376 mètres avec quelques beaux points de vue sur la ville et les montagnes. Le temps était magnifique, un peu brumeux en matinée puis un soleil chaud.

Vers midi, voulant profiter des dernières heures, Louis et moi sommes allés visiter 2 musées, la Galerie nationale et le musée national. L'accès est gratuit chaque premier dimanche du mois, donc nous en avons profité.

Notre navette vers l'aéroport est arrivée un peu en retard mais sans conséquence. La salle d'attente donnait une vue fantastique sur les montagnes des Alpes. Malgré l'horaire serré de la correspondance et nos inquiétudes, tout s'est bien passé. Le retour s'est fait sans problème, 1hr 30 entre Ljubljana et Paris et 6h55 entre Paris et Montréal.

Jour 4 - Fin du congrès et promenade dans les grottes

Encore une avant-midi au centre de congrès et enfin, une sortie hors de la ville. Monique quittait pour Paris alors que Louis et moi avons choisi de faire l'excursion aux grottes de Postojnoska et au château de Predjama.

La visite a été extraordinaire. Le travail que la nature a pu exécuter en quelques millions d'années est tout simplement colossal. L'une des grottes est la deuxième plus grande au monde. Malheureusement, nos déplacements à l'intérieur du réseau étaient régulés par la vitesse de déplacement des troupeaux de touristes et de notre guide. Ça ne laissait pas beaucoup de temps pour prendre des photos bien cadrées. Le peu de lumière m'obligeait à utiliser un ISO très élevé, ce qui gâche la qualité de la photo, surtout que le flash était interdit (la photo aussi mais notre guide a été tolérant).













Ensuite, la visite d'un château placé à l'entrée d'une grotte nous a permis d'apprendre un morceau d'histoire slovène. La vue du château ainsi que celles à partir du château même sont très belles.

Finalement, un souper dans un chic restaurant du vieux Ljubljana a terminé une journée très bien remplie. On y a retrouvé de l'originalité, de la finesse des goûts et un raffinement de la présentation des plats qui nous ont fait défaut lors de notre fameux repas au Bistro de Venise.

Il est temps de plier bagages car le vol de retour est dans moins de 24 heures !

Jour 3 - Journée de travail et soirée mondaine

On n'est quand même pas en vacances . . . Mais cela ne nous empêche pas d'explorer les alentours. Je dois dire que je suis un peu courbaturée. L'alternance de longues sessions assise avec une marche d'une heure est une épreuve qui n'est pas de tout repos. En plus, le décalage horaire a été difficile mais surmontable.

J'ai finalement trouvé un petit logiciel pour réduire la taille de mes photos. Quelques-unes ont été ajoutés aux anciens messages et si je trouve un peu plus de temps, je complèterai celles prises à Ljubljana.

C'est vraiment agréable de pouvoir photographier les diapos des conférenciers mais le seul point négatif est que plusieurs ne semblent pas être capables d'enlever la fonction flash de leur appareil, malgré les rappels des modérateurs. Un congressiste de Hollande s'était plutôt bien préparé. Il avait monté sa caméra sur un trépied et entre chaque conférence, téléchargeait les photos dans son ordinateur. Il avait également pris soin de photographier le présentateur. Plusieurs autres personnes prenaient des notes sur leur portable.

Ce soir est consacrée aux mondanités et ça se passe à l'hôtel Union, juste à un bloc de notre hôtel. Ce fut très agréable, au son de la musique d'un orchestre. J'ai même eu l'honneur de voir danser Louis et Monique. Tout un évènement !!

Jour 2 - Un après-midi au château

C'était prévu à l'agenda de la conférence. Immédiatement après la dernière conférence, c'est le départ au château de Ljubljana (Ljubljanski grad). Après un peu de confusion, une partie des congressistes part en autobus (au moins 5) et le reste, à pied.

Une aussi belle randonnée à travers la vieille ville avant d'entreprendre la montée de la colline vers le château en a essouflé quelques-uns, peu habitués à ce genre d'exercice. Nous avons été accueillis par une rangée de soldats en armure médiévale. Plusieurs activités avaient été prévues pour amuser la foule, dont un combat à l'épée de soldats qui ont tellement mis d'ardeur que plusieurs verres de vin ont fini en morceaux au sol.














Alors que tout le monde d'empressait d'aller goûter aux nombreux plats offerts aux invités, j'en ai profité pour aller à la tour et profiter du magnifique panorama de la ville. Ensuite, un visionnement de l'histoire de la ville a complété le droit de passage, en 3D et avec traduction anglaise sous écouteurs alors que la version slovène rugissait des haut-parleurs. Il y avait aussi une petite chapelle de style gothique juste à côté.

Le retour s'est fait aussi à pied, bien qu'on aurait pu prendre le funiculaire. Nous avons emprunté un petit chemin et longé la rivière Ljubljanica. L'ambiance était fort sympatique, avec la musique d'un orchestre installé dans une péniche qui descendait la rivière. Les cafés se remplissaient tranquillement de jeunes venus prendre un verre et discuter.

Encore une autre journée bien remplie !

Jour 1 - Ljubljana

N'ayant rien vu la veille de la ville, j'étais un peu anxieuse de voir ce à quoi la ville ressemblait. Les environs immédiats de l'hôtel n'avaient rien d'extraordinaire et le chemin menant au centre de congrès était court. Rien de sensationnel à première vue.

Après une matinée intensive de sessions scientifiques, l'heure du déjeuner nous a laissé l'opportunité de visiter la ville du côté de la rivière, tout juste à 2 pâtés de maisons. Une très belle promenade bordée de cafés et boutiques et de vendeurs de rue longe la rivière. Le point de mire est ce pont triple, dont 2 réservés aux piétons.

C'était une courte promenande, tout en se promettant d'y retourner à la prochaine occasion. Au moins, il fait chaud et très beau.

La Slovénie

Je n'avais vraiment qu'une vague idée où était située la Slovénie et heureusement, un peu de lecture aide à rafraîchir la mémoire.

Ancienne république yougoslave, le pays acquiert son indépendance en 1991 après une guerre de 10 jours. Coincée entre l'Italie, l'Autriche, la Hongrie et la Croatie, sa superficie recouvre à peine plus de 20000 km carrées pour une population d'environ 2 millions de personnes. Les paysages sont riches de montagnes, de forêts ainsi qu'un important réseau fluvial.

Son histoire remonte bien avant JC, et reflète sa situation particulière entre l'ouest et l'est et le Moyen-Orient. Tantôt conquis, tantôt occupés par d'autres peuples, les slovènes sont des batailleurs et influencés par diverses cultures au fil des siècles.

Le slovène est la principale langue du pays, et sa grammaire est plutôt compliquée, avec non seulement le singulier et le pluriel, mais aussi le duo. Je crois bien ne pas être du tout douée pour cette langue.

Pour une première visite avec ce pays qui m'était parfaitement inconnu, le congrès de l'ISPAD (une association médicale de diabète)offrait l'occasion rêvée de s'instruire tant sur le plan scientifique que sur le plan culturel.

Ce qu'on retient de Venise

L’hôtel : le Splendid est vraiment un choix qui nous a satisfait. La cote de 4 étoiles est bien méritée. Sa situation entre le Rialto et San Marco était parfaite pour nos déplacements. Nos chambres avaient une vue sur un petit canal non touristique ainsi que sur le clocher d’une église. Mis à part les cloches de San Marco jusqu’à minuit et dès 7hrs am, ainsi que la livraison du matin, c’était vraiment un coin tranquille.

Les vaporettos : c’est le système de transport idéal et l’achat d’une passe de plusieurs jours est plus que recommandée. Cela nous a permis d’aller d’une île à l’autre, de passer d’un quartier à l’autre, de faire un tour de la ville. Évidemment, certaines stations sont très achalandées, dont celle du Rialto et de San Marco. Comme on dit, le bateau est souvent plein à craquer. Le tragetto est un passage en gondola pour passer d’une rive à l’autre, pour la modique somme de 50 centimes. L’astuce est de rester debout avec une allure altière, ce que nous n’avons pas fait mais étant touristes, nous sommes restés assis sur le plancher.
















La nourriture italienne : le meilleur repas a été à Burano, au Da Romano. Pour les spécialités vénitiennes, nous en avons essayé plusieurs : seiche à l’encre noire, légumes grillés, soupe de fenouil, langoustes al saor, poissons. En somme, une cuisine intéressante à essayer. Par contre, les pains sont peu savoureux. Mieux vaut se rabattre sur les pâtes qui sont cuites légèrement endente. Le cover charge représente entre 2,50 à 3,5 euros, en sus du service de 12%. En additionnant tous les petits à côté, la note était souvent le double de ce que l’on pensait débourser. Aussi, se méfier des restaurants recommandés par l’hôtel, souvent de connivence avec le propriétaire.

Les boutiques : en faisant attention, il est facile de reconnaître les trappes à touristes. Trois thèmes récurrents au point d’en avoir la nausée : les bijoux en verroterie, les masques de carnaval et les dentelles. Sinon, les habituels T-shirts et autres articles caractéristiques de souvenir, fort probablement made in China.

La foule : des touristes à la pelletée, bien sûr puisque Venise ne vit que par le tourisme. Nous avons appris à ne pas laisser d’espace dans les files d'attente car les plus malins en profitent. Dans les petites ruelles, surtout près des trattorias, la foule est dense mais amusante à observer. Pas trop de chiens.

L’ambiance : très agréable car il n’y a ni voiture, motocyclette ou camion. Les serveurs sont polis mais ne montrent pas de jovialité spontanée. Nous n’avons pas eu besoin de pratiquer notre italien car soit l’anglais, soit le français était compris.

J'y retournerai volontiers. C'est une ville magnifique et très agréable à visiter.

Jour 3 - Dernier jour à Venise

Une autre magnifique journée. Nous choisissons de faire la visite du marché du Rialto en matinée. Le choix de fruits de mer est grand, et j’ai pu constaté comment les goélands les plus habiles arrivent à chipoter quelques poissons sur les étalages. De l’avis de Louis, le marché de Jean-Talon est nettement plus grand. Mais quelque soit le marché, j’aime toujours l’animation qui entoure ce genre de place.













Ensuite, c’était l’occasion ou jamais d’aller à la basilique St-Marc. La file d’attente paraissait raisonnable et les gens avançaient assez vite. Deux petites surprises nous attendaient à l’entrée : Louis devait laisser son sac à dos dans une consigne située à l’extérieur de la basilique et la tenue vestimentaire de Maria n’était pas convenable pour les agents de contrôle, les épaules doivent être couvertes. Avec un euro, un tissu de cotton est ­"gracieusement" fourni pour devenir décente et regardable aux yeux du Grand Patron.


Alors que Louis avait choisi de voir les reliques, Monique et Maria avaient opté pour le musée et la galerie extérieure. Tous les trois avons vu le retable, une merveille inestimable. La décoration en mosaïque des plafonds est stupéfiante par le labeur entrepris et la ferveur qu’elle dégage. Les motifs du plancher de marbre sont innombrables.

Après un déjeuner au All Angelo, nous profitons d’un autre petit tour dans les ruelles encombrées de touristes avant de prendre nos bagages et partir vers la gare ferroviaire.

Un long trajet qui passe transitoirement par l’Autriche. Mais le roulement est doux et la cabine de 6 places est confortable sur le train italien. Plusieurs très longs tunnels rendus l'aperçu des montagnes fugace mais très apprécié.

Si on pouvait donner des étoiles aux trains, le premier aurait eu 3 étoiles et le deuxième, une demi étoile. Heureusement que les fenêtres pouvaient s'ouvrir. Notre manque de connaissance en langue slovène nous a fait sortir de la gare par la porte arrière. Puis arrivée en taxi à l'hôtel et vivement une douche et au lit !

Jour 2 - Tour de Venise

Un lever tard si on considère mes habitudes, mais le réveil à 7hr30 fut spontané. Juste à temps pour le rendez-vous à 8hr que nous avions fixé.

Notre première activité fut d’aller admirer la vue de Venise du haut du campanile. Magnifique car le ciel était bleu, et l’air très clair. Il y avait des cloches mais heureusement pour nous, elles n’ont pas sonné.

Ensuite, direction Burano en vaporetto, en passant par le Lido Une île inoubliable tant par les couleurs que par la tranquilité qui y règne. J’aurais continuer à marcher encore des heures. Le déjeuner au Da Romano était excellent.














Sur le chemin du retour, un arrêt à Murano. Beaucoup plus commercial mais tout de même intéressant. Puis un tour dans le quartier de Cannaregio à Venise avant d’aller vers celui du Rialto. Un petit tour en gondola, mais celui du tragetto pour aller rejoinder le campo della Salute et admirer de la pointe le Bacino di San Marco.














Le restaurant Bistro de Veneza nous avait été recommandé par l’hôtel. J’ai enfin pu goûter au fameux foie à la vénitienne. En arrière-plan, le passage de gondoles était amusant. Finalement marche de retour en passant par la place St-Marc, animée de plusieurs orchestres dans chaque café.

Jour 1 - Arrivée à Venise

Un vol dont on se souviendra trop bien. Tout a commencé par un retard d’une heure à l’embarquement, sans raison claire. Heureusement, l’heure d’arrivée n’était que 20 minutes plus tard que prévu mais ce qui nous laissait que 50 minutes pour la connection à Paris. Juste pour compliquer les choses, l’arrivée est au terminal C et la connection est au terminal F, ce qui nécessite un transfert en navette. Une première file d’attente, ce qui paraissait déjà décourageant.

Louis a fait preuve de persuasion pour que nous puissions passer les contrôles d’immigration puis de contrôle des bagages sans avoir à faire la file. J’ai été retardée au scan des bagages, les agents voulaient que je sorte ma caméra et ma vidéo du sac à dos. Curieux parce qu’ils n’ont rien exigé pour l’équipement de Louis. C’est au pas de course et au son de l’appel ultime d’embarquement que nous arrivons à l’avion prêt à partir pour Venise.

La valise de soute a eu la même chance que Louis et s'est rendu à bon port. Après un atterrissage en douceur, direction billetterie pour le vaporetto et 5 minutes de marche jusqu’au débarcadère. Ensuite, 50 minutes en bateau jusqu’à la station Rialto et 5 minutes à pied jusqu’à l’hôtel Splendid.

La chambre n’était pas encore disponible. Comme Monique avait pris la connection suivant la nôtre, nous décidons de partir marcher dans le quartier de San Marco en attendant son arrivée. Juste pour ajouter du piment à ce voyage, son vol de connection a eu du retard à cause d’une alerte à la bombe dans l’aéroport.













La journée se termine après une agréable randonnée en vaporetto, le long du Grand Canal. Évidemment, un tour à la place St-Marc s’imposait. Souper dans un petit resto trouvé au hazard, pour y goûter les seiches à l’encre noire et le spaghetti aux fruits de mer.

Enfin, un lit confortable pour s'étendre !

Il giorno della partenza

Le jour du départ

Le temps est moche à Montréal, 14 degrés et nuageux avec un vent nordet. Notre avion décolle à 17h25. Ayant imprimé ma carte d'embarquement à la maison, je n'ai pas besoin de faire la ligne au comptoir d'enregistrement, ça fera une file d'attente en moins.

Ce sera une journée tranquille, sans trop de stress. Le plus dur sera de trouver le sommeil dans l'avion pour les 6hr 46 de vol. Rien de plus inconfortable car j'ai la tête plus basse que l'appui-tête et les jambes trop courtes.

Prêt à partir

Avec des prévisions météorologiques favorables durant notre séjour en Europe, la valise n'en sera que plus légère car il fera doux. Pas besoin de polar ou de gros manteau. Et en plus, je peux tout emmener dans une petite valise de cabine, donc pas besoin de la faire enregistrer en soute. C'est là que je vois le net avantage d'avoir un petit gabarit.

Pour rester dans un contexte de légèreté, je n'amènerai finalement qu'une caméra vidéo et une petite caméra photo de poche, ainsi que mon portable et téléphone Blackberry. Il devrait y avoir des accès WiFi aux hôtels ainsi qu'au centre de congrès. Un vrai mini bureau portable, sans oublier tous les fils, chargeurs et lecteurs de cartes. Le tout dans un petit sac à dos.

Avec mes 2 petits bagages, je crois bien rejoindre le poids moyen d'un adulte bien portant. Mais au retour, j'espère n'avoir pas pris trop de poids . . .

Piano di viaggio - Potovalni načrt - Plan de voyage

Plus de 6500 km avant d'arriver à Ljubljana en passant par Venise.

C'est Louis qui a organisé notre itinéraire avec beaucoup d'attention comme il sait le faire. Un total de 8 jours bien remplis, dont 3 jours et demi de congrès et 2 jours de transport. Les heures pour visiter Venise et Ljubljana sont comptées !

Le plan de vol avec Air France est une bonne chose car nous restons avec cette compagnie pour le transfert à l'aéroport Charles de Gaulle à Paris, tant à l'aller qu'au retour, ce qui simplifie la gestion des bagages. Le seul aspect moins relaxant est le court délai de la connection : 85 minutes à l'aller et 55 minutes au retour (incluant la navette de transfert). Nous n'aurons pas trop le temps de traîner dans les boutiques hors-taxes... Connaissant les files d'attente typiques françaises pour les formalités douanières ou de zones de contrôle, ça risque d'être cowboy, surtout au vol de retour. On verra bien rendu sur place si c'est mission impossible. Il faudra que je reste zen... Au pire, si on rate le vol, nous resterons à Paris et prendre le prochain vol, ce qui ne déplairait pas à Louis. Monique a été plus sage car elle aura quitté Ljubljana 1 journée avant nous pour dormir à Paris et prendre le même vol de retour vers Montréal.

Le voyage entre Venise et Ljubljana se fera en train, avec une escale en Autriche. Louis a déjà réservé les billets.Nous devrions arriver en soirée et non pas au milieu de la nuit, comme nous le craignions. Là aussi, un transfert express en 15 minutes. Excellent test pour nos coronaires et la pression artérielle de Louis. Ça vaudrait presque la peine que je filme nos péripéties.

Poskušam govoriti Slovenski

On s'est très bien débrouillés avec deux jours d'italien mais en slovène, ça devient un peu plus ardu. Avec le site de Google qui traduit le français vers le slovène, j'espère pouvoir composer quelques expressions utiles et pas trop compliquées pour pouvoir communiquer raisonnablement. En tapant " Je tente de parler slovène", le résultat est dans le titre de ce message. Pas mal ! C'est mieux que rien car je ne compte pas vraiment acheter un livre de langue slovène. Par contre, sans une aide audio, l'accent risque d'être assez cocasse.

Ne smej se (ne riez pas) ! Au pire, je traînerai mon Blackberry branché sur Google traduction et on verra bien !

CIAO

Nous n'aurons que 2 jours pour visiter Venise, incluant la demi-journée de notre arrivée. C'est bien peu pour appriécier tous les monuments, musées et quartiers pittoresques de la ville, même si l'envie d'en faire le maximum est palpable.

Nos amis qui y sont allés nous ont suggérés beaucoup d'idées et de "must to see". Comme nous logeons au centre de la ville, la visite des quartiers du Rialto et de San Marco seront plus accessibles. Une bonne paire de chaussures et nos caméras feront l'affaire pour nous garder actifs contre le décalage horaire.

J'ai hâte de voir comment l'énergie de Louis se conjuguera avec le flegme de Monique et ma cadence de marche. En attendant, c'est le temps d'apprendre quelques mots de base d'italien !

Buongiorno ... Bonjour
Buena sera ... Bonsoir
Dove si trova ... où se trouve
Per favore ... s'il vous plaît
Grazie ... merci
Prego ... de rien

A presto !

Un été trop court à Montréal

L'été a commencé bien tard cette année à Montréal. Le mois de juillet est à inscrire dans les annales de météo déprimante. Alors, on peut comprendre pourquoi il est plus naturel de penser aux voyages qu'aux nombreuses journées de pluie et de nuages que nous avons endurées depuis notre retour d'Égypte à la fin juin.

Il est temps de réactiver ce blog puisque ce voyage arrive dans 3 semaines. Monique revient tout juste de vacances et Louis, dans 10 jours.

Bien que nous passerons que 2 nuits à Venise, autant en profiter pour faire un choix judicieux des places à visiter et de restaurants pittoresques. Il y en a tellement qu'on risque de ne plus savoir où aller. Les conseils de nos amis qui y sont allés seront précieux !

Le programme scientifique du congrès à Ljubljana semble bien rempli de sujets intéressants. Ça ne sera pas facile de trouver du temps libre pour visiter la ville...

Le plan de vol

Ça y est, les billets sont réservés avec Air France. Il y avait d'autres choix, moins cher, mais avec des segments de compagnies différentes. La gestion des bagages nous semblait alors plus problématique et le risque que les bagages soient égarés entre 2 vols était trop grand.

Monique avait déjà fait ses propres réservations avec Air France et a pris soin d'avoir suffisamment de temps entre les segments. Louis, de son côté, a choisi un itinéraire plus serré. Environ 1h40 de délai à Paris à l'allée, et seulement 1hr au retour pour nos connections. Il faudra donc "courir" entre les 2 terminaux F et G de l'aéroport Charles de Gaulle à notre retour. Sinon, ça sera une nuit supplémentaire à Paris . . .

Voici donc l'itinéraire final :

Vol le 29 août : Montréal - Paris - Venise

Train le 1er sept : Venise - Ljubljana

Vol le 6 sept : Ljubljana - Paris - Montréal (Monique revient le 5)

Pour le train, il nous faudra regarder les horaires vers juillet pour savoir si on risque d'arriver en pleine nuit en Slovénie . . .

L'hôtel à Venise

Il n'y a rien de plus difficile que d'avoir trop de choix et trop de commentaires à lire. Finalement, après plusieurs heures de recherche sur plusieurs sites de réservations d'hôtels, notre choix s'est porté sur le Starhotel Splendid Venice, situé dans le quartier San Marco. C'est un 4 étoiles avec un prix tout de même respectable. Il a été rénové récemment, ce qui explique probablement les commentaires divergents trouvés sur le web.

Nous verrons bien sur place si la description correspond bien à nos lectures. Et puis, on y reste que deux nuits ...

Tout ce que je souhaite, c'est qu'il y ait 2 lits pour Monique et moi ...

Trouver un hôtel à Venise

Trouver un hôtel pour 2 nuits à Venise est la prochaine étape de nos préparatifs. La ville étant sur l'eau et divisée en quartiers (il y a plus de 400 ponts pour les multitudes d'ïles), il nous faut choisir où rester car la ville se visite à pied ou en bateau.

J'ai trouvé ce site plutôt intéressant, ce qui nous donne une idée du plan de la ville et ses points d'intérêts.
http://www.campiello-venise.com/plan.htm

Celui-ci permet d'avoir une idée du type d'hôtel dans la ville
http://www.hotels-direct-venice.com/

Hotel Gabrielli Sandwirth : plutôt bien situé, à proximité de la place St-Marc. Le prix sur internet semble défier toute concurrence et paraît quasiment une aubaine louche... à 90 euros pour une chambre simple.

Hotel Locanda Ai Santi Apostoli : le prix passe du simple au double si la chambre a une vue sur le canal ou non.

Hôtel Montecarlo (Best Western) : l'édifice date du XVIIè siècle et pratiquement collé sur la place St-Marc

Hôtel Colombina : de meilleure prestation, tout comme le prix. On peut cependant être 3 dans la même chambre... je doute cependant de la spaciosité italienne telle que décrite, il me semble que les murs sont pas mal proches !

Starhotels Splendid Venice : nettement plus moderne sur les photos

Tout ça pour dire qu'il y a moyen d'avoir de bons prix si on s'y prend d'avance et que le choix est plus que varié.

Un peu de planification

Aujourd'hui, c'est au restaurant thai que Louis, Monique et moi avons ébauché ce voyage qui, en premier lieu, vise à parfaire nos connaissances sur le diabète chez l'enfant. L'ISPAD est une association internationale qui regroupe des médecins intéressés par ce problème de santé et leur congrès annuel a lieu cette année à Ljubljana, en Slovénie.

Donc, il nous fallait décider si une petite visite à Venise nous intéresserait. Un petit détour de 250 km seulement (l'équivalent de la distance Montréal-Québec). Louis nous a fait une belle analyse des trajets possibles et après une courte mais convaincante dissertation sur les beautés de Venise, la décision a été prise. Nous devions y aller. Il ne faut pas s'inquiéter, la ville n'aura pas encore coulé d'ici septembre.

En attendant de trouver le meilleur forfait en avion, nous avons fait rapidement nos réservations d'hôtels à Ljubljana. Notre premier choix affichait déjà complet (du moins, pour Louis qui dormira en chambre simple) et c'est finalement à l'hôtel Slon que nous resterons 5 nuits. Quand même pas donné à 225 euros la nuit ! Mais quelle bonne idée de réserver si tôt car la ville n'est pas si grande et le congrès est fort populaire. Voilà un souci de moins.

Le meilleur est à venir : choisir notre itinéraire de vol, l'hôtel à Venise et cibler les points touristiques. Il ne restera plus qu'à apprendre quelques mots d'italien et de slovène...

Pourquoi pas ?

J'étais peu convaincue de ce voyage et je ne sais pas pourquoi. Aller faire un tour en Slovénie pour une semaine me paraissait un peu court pour pleinement apprécier ce type de séjour, surtout que je supporte mal le décalage horaire. Pourtant, la semaine de congrès à Lyon au printemps dernier s'est assez bien déroulée et j'ai survécu physiquement.

Mes collègues de travail ont réussi à me tricoter un beau panier de raisons pour m'inscrire à ce congrès international de diabète qui aura lieu en septembre prochain. Finalement, l'envie d'aller découvrir un nouveau pays a surpassé toutes mes hésitations. Il ne me reste plus qu'à m'assurer de n'avoir aucune obligation de garde à l'hôpital. Ensuite, je verrai comment organiser ce voyage en compagnie de mes deux compères.

Maria